Forum Tiez-Breiz - Maisons et Paysages de Bretagne

                 Bonjour à tous,
       Je découvre avec la réponse de Thierry, l'existence des huiles dures. Je vais avoir un vieil escalier à rénover dans quelques mois, il faudra que je me penche sur la question... sinon, j'aurais utilisé une recette (que j'emploie d'une façon un peu personnelle, mais bien efficace) trouvé dans l'ouvrage d'un ébéniste : Jean-Claude  Bertin aux éditions Ch.Massin:" Faites revivre vos meubles anciens". Il s'agit d'une recette à base de cire d'abeilles, de cire de canauba,et  de térébenthine.
       Ma combine perso consiste à mettre la cire une fois préparée au bain marie en utilisant un vieille friteuse électrique dans laquelle je mets une grande boite en fer blanc ou autre récipiant, contenant ma cire. Je peux ainsi maintenir mon bain marie à bonne température, de façon automatique. Pour l'application, je peux ainsi utiliser un pinceau  et je maintiens la liquéfaction de la cire avec un pistolet décapeur thermique avec lequel je chauffe un peu la cire et le bois, de façon à faire  pénétrer le maximum de produit dans le bois. J'utilise actuellement cette façon d'appliquer avec de la graisse de palme (déjà utilisée en friture) pour nourrir
 du bois qui risque d'aller sous les intempéries .
        Je ne peux recopier l'intégralité de la recette de Jean Claude, ce serait
trop long, mais voici l'adresse de l'éditeur:
                           Edition .  Charles  Masson   
                         16 --18, rue de l'amiral Mouchez
                          75014 PARIS
                                                         Bon courage...









 
voici l'adresse complète de l'éditeur:
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Bonsoir à chacun,
             Question enduits, voilà quelques éléments issus de ma petite expérience,
  ou de connaissances acquises ça et la:
                  Concernant l'enduit ciment (ou chaux artificielle) sur matériaux  naturels, je peux confirmer: triple zero... le problème étant que l'humidité qui remonte du sol n'a aucune possibilité de s'échapper, et qu'elle va remonter dans le mur et provoquer des dégradations la où elle arrivera à ressortir: salpêtre  sur du calcaire, papiers peints décollés, etc... donc, décaper l'enduit intérieur et le refaire en premier si on veut habiter assez rapidement, mais ne pas attendre pour dégager au moins le pieds du mur à l'extérieur (environ 1 m) pour permettre au mur de s'assécher.
                  Concernant la chaux, sauf avis contraire de spécialiste encore plus spécialiste, "mon" maçon adhérent aux Maisons Paysannes de F. m'a confirmé cet après midi, que la chaux NATURELLE hydraulique est aussi respirante que l'aérienne, cette dernière ne pouvant être utilisée pour des joints épais car elle a besoin du gaz carbonique de l'air pour faire sa prise, d'où ce terme d'aérienne...
Donc, si joints très dégradés, trous de rats (oui,oui, j'en ai trouvé à chaque trou de fixation d'échafaudage)... mortier de chaux hydraulique naturelle (j'utilise la Pavier HL 2), puis enduit à la chaux naturelle aérienne en couche mince avec mélange de sable lavé et non lavé, si possible et si nécéssaire pour la couleur.
                   Concernant l'outillage, maintenant: j'utilise un petit marteau piqueur à air comprimé pour retirer le vieil enduit et nettoyer les joints (c'est beaucoup plus rapide que le pic à mains), et moins lourd et plus résistant qu'un perforateur électrique qui n'est pas fait pour fonctionner longtemps en frappe seule. Pour la réfection des joints et enduits, comme je ne suis pas un as de la truelle à enduire, j'ai opté pour le pot à enduire, à air comprimé également. J'utilise un petit modèle
avec plaque à trois trous, en bouchant les deux trous supérieurs( avec des bouchons de liège ) pour bien remplir les joints, et aussi parce que mon compresseur n'a pas un gros débit; et je l'utilise de même pour l'enduit, en déplaçant plus rapidement mon outils. Mes deux plus grosses difficultés ont été la bonne onctuosité du mortier pour descendre dans le pot, et le talochage.
                    Bon courage!!!

                Bonsoir,
           Euh, excuses moi, Gérard si je te blesse ou si j'ai tord, mais j'ai peur que ton dernier avis "n'enduise d'erreur" (sic) notre pauvre "archéologue" aussi soucieux de bien faire.
           En effet, tu lui conseilles un béton à 350 kg au cm²... il me semble qu' habituellement, ce genre de dosage est exprimé en kg de liant par m3 de sable, et non au cm², ce qui donne 350kg/m3.
            Pour le reste, je n'ai qu'un souhait pour Bollenberg: bon courage.
                                                                                                                           Jean-Marie

                   Bonjour Julien,
           Effectivement, mise à part les conduites principales qui sont entre hérison et pied de mur, dans du sable, toutes les alimentations des prises de courant et les liaisons lumière vont passer dans la couche de sable, séparée du hérison par un géotextile . Pour ce qui est des roues de brouettes, si nous avions passé sous le hérisson, nous aurions eu les chenilles de la minipelle... ce qui eût été autrement dévastateur pour les gaines. En fait de sable, j'utilise un sable de récupération de fondation, donc non lavé, qui d'un coup de rouleau à gazon se compacte très bien, et si nécessaire, nous ferons (puisque la dalle n'est pas encore coulée) le roulage des brouettes sur quelques vielles planches.
            Bon courage!!!

Bonsoir et bon courage pour le déblaiement...
Si j'avais à faire un tel sondage, je creuserais quelques petites "tranchées" , perpandiculaires aux murs, de la largeur d'une pelle (ronde de terrassier si la terre est un peu dur) et d'une longueur juste ce qu'il faut pour executer un trou qui permette une bonne vue du pied du mur. Le fond de cette tranchée peut très bien descendre en pente vers la base du mur au fur et à mesure de la progression; quant au nombre, au moins un sondage par pan de mur, au cas où il y aurait des différences.
Bon sondage.

Bonsoir à tous et merci pour les conseils et suggestions.
   Malheureusement je ne pourrais tout mettre en oeuvre, le temps va nous manquer, nous devons emménager au plus tard à la fin de l'année.
   Néanmoins, quelques questions complémentaires:
      ...Supports tuyaux laine de bois:
   Quelqu'un a-t-il eu l'occasion d'en manipuler? quel aspect, quelle consistance, ferme ou tendre, quelles dimensions et surtout épaisseur, presque le plus important, quel prix approximatif, avez vous connaissance de producteurs qui vendraient directement???
      ...Mortier de chanvre:
   J'ai demandé et attends les diverses doc de chez Balthazar et Cotte, mais peut-on préparer soi- même le mélange avec du chanvre venant d'un producteur du genre Chanvrière de l'aube et une chaux hydraulique; je crois savoir qu'il existe plusieurs sous-produits du chanvre, lequel est employé pour cet usage? A quel prix parvenez vous à le trouver?...Nous avons environ 120 m2 de rez de chaussée, pour que je puisse essayer d'évaluer la dépense,  auriez vous des proportions à m'indiquer ?
   chacun.
Voici pour l'instant et merci à chacun.

   Bon jour ou soir à chacun(e)
   Pas breton, mais en pays de tufeau du nord du Poitou, je viens, invité par l'un d'entre vous, vous soumettre un  problème concernant l'installation d'un plancher basse température dans notre future maison, en cours de réhabilitation.
   Par souci d'économie d'énergie, de confort, et en pensant à mes futures vieilles années qui ne me permettrons plus de déplacer les stères de bois, nous avons opter pour le p b t. Après décaissement d'environ40 cm, pose d'un hérisson de gros cailloux (60/120-trop gros pour une mise en place facile) nous avons posé un géotextile pour que la couche de sable qui vient par dessus ne descende dans les cailloux. J'essaie de mettre en oeuvre les conseils d'un ancien ouvrier en terrassement, d'un artisan maçon adhérent de Maisons Paysannes de France, et d'un  artisan plombier chauffagiste agréé (pour les aides financières et fiscales).--La couche de sable permet le passage d'une partie des conduites électriques et évite que le béton de la dalle qui vient par dessus ne descende entre les cailloux du hérisson--.
   Le chauffagiste prévoit par dessus une couche de polystirène d'isolation et de fixation de la tubulure, puis une chape liquide anhydre pour l'enrobage et l'inertie... Ce qui va annuler en bonne partie l'effet respirant du hérisson... »Mon » maçon ne connaît pas d'autre solution financièrement abordable et en France. L'un(e) d'entre vous a-t-il des infos sur la question. Dans sa « page », Gérard envisage l'installation d'un pbt dans une pièce de sa maison sur hérisson, dalle en chaux-chanvre et dalle d'enrobage et inertie en mortier de chaux. Quelles épaisseurs et quels dosages utilisez vous, existent-ils quelque DTU ou autre avis technique qui puisse permettre au chauffagiste de garantir l'installation de la même façon? Comment fixez vous la tubulure sur la dalle avant coulée de l'enrobage?quelqu'un connaît-il  un autre mode de pose en naturel?
   Un peu long à lire, merci de l'avoir fait et à charge de revanche dés que possible!