(suite)
Donc si maintenant on applique tout cela au cas de berlo :
- le pare-pluie ? mettons Sd = 0,18,
- l'isolant laine de chanvre en vrac a un µ de 1 à 2, x 0,25 m, soit 0,25 à 0,50 m,
- le liège : le problème est sa dispersion de son coefficient µ... (5 à 30) pour atteindre un Sd de 1 m.
Quant à mon idée de placer la laine de bois côté extérieur, elle est mauvaise : son µ de 1 à 5 selon la densité du panneau fait qu'il devrait en effet être côté intérieur et non pas côté extérieur par rapport à la laine de chanvre ! Ce qui maintenant se conçoit...
Autres passages du même bouquin :
- le premier principe est de limiter la pénétration de la vapeur d'eau dans la paroi. Pour cela, il faut d'abord réaliser côté intérieur un très bonne étanchéité à l'air. Le matériau choisi pour assurer l'étanchéité à l'air doit opposer une certaine résistance à la migration de vapeur d'eau, mais avec un Sd limité afin que l'éventuelle humidité présente dans la paroi puisse s'évaporer vers l'intérieur, si besoin, aussitôt que les conditions le permettent. On parle alors de "frein vapeur". Ce peut être un panneau, un film, un enduit...
- le deuxième principe, particulièrement important avec les fortes épaisseurs d'isolation, est de choisir pour la paroi des matériaux suffisamment capillaires pour permettre à l'éventuelle eau condensée de se déplacer pour rejoindre les parements et se réévaporer.
- le troisième principe est de disposer les matériaux en couches de perméabilité croissante de l'intérieur vers l'extérieur (les plus fermées côté intérieur... jusqu'au parement extérieur, toujours très ouvert à la vapeur d'eau).
Gérard.