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J'ai d'abord posé des clés (3), traversant le mur, des tiges filetées de 20 mm de dia et des barres d'acier percées retiennent un treillis soudés (fils de 8 mm).
Pour les trous il faut percer dans les joints, pas nécessaire d'être perpendiculaire, sinon c'est trop difficile.
Vu les dimensions de la perceuse-burineuse (60 cm) + le foret (1m) il faut commencer avec un foret de 50 cm. sinon on est trop loin.
Elles sont indiquées en rouge et le treillis en jaune clair.
Puis remaconner tout ce qui est accessible avec un mortier de liant hydraulique fort (hum ciment donc...)
Indiqué à peu près en vert.
Puis commencer à démonter gentiment le mur et oter les linteaux.
Je dis gentiment car on travaille à la main et au pied de biche, ca venait facilement, parfois même tout seul...
J'ai posé les soutiens (en jaune foncé) au fur et à mesure de l'avancement. Il y en quatre en place sur la photo, un cinquieme à droite juste figuré.
Deux serres-joint de maçon de 1 m (avec des calles en bois) pour assurer que l'intérieur ne dégringolerait pas (bleu clair) sur le dessus.
J'ai laissé des pierres trop longues en place (entourées en rouge), une à gauche en équilibre est soutenue par un étai.
Car leur démontage supposait d'attaquer trop loin le mur. Elle sont enlevées lors du remontage, lorsque les pierres remontées et maconnées sont assez proche.
Elements de calcul pour le soutien, le mur au-dessus fait environ 2X2.5X0.70 = 3.5 m3
Un m3 de ces murs contient environ 0.3 m3 de mortier,
mva mortier +/- 1.8, mva calcaire +/- 2.4
Au pire le poids d'1 m3 = 0.3 x 1.8 + 0.7 x 2.4 = 2.2 tonne/m3
Pour 3.5 m3 ca fait presque 8 tonnes, en réalité c'est moins il y a pas mal de vides.
Les 7 soutiens (demi-bastaings et IPN) soutiennent chacun 1 tonne donc 7, chaque étai déployé peut encaisser 1.5 tonne.
Donc dans l'ensemble c'est cohérent, ca n'empeche pas le mur de glisser si il part mais ca peut le retenir le temps que je me sauve...
Ensuite c'est de la maçonnerie.
Je n'enleve les soutiens que lorsque la nouvelle maconnerie s'en approche trop pour pouvoir travailler :
Mais un jour c'est terminé et on commence à refaire les joints.
Puis on enelève toute la feraille et hop on rate sa photo, surexposée.
Prochaine étape une demi-voute, mais ça c'est pas dans l'esprit Tiez-Breiz ;-)