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Messages - Yann

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Réhabilitation / Re : Abouts de poutres pourris
« le: 05 mars 2008 à 23:20:25 »
Merci Gérard et PP
Pour le corbeau, en effet, la qualité de la maçonnerie doit compter pour la bonne répartition des charges ; et de toute façon, mes poutres appuient déjà sur le seul parement intérieur, puisqu'elles sont toutes rognées...
Pour l'assemblage en trait de jupiter : merci pour le dessin ; je retiens que ça a été mis en oeuvre. Par contre, je boulonnerais plutot que de clouer, et/ou j'ajouterais une ou deux chevilles pour bloquer (comme sur la photo).
Je vous donnerai l'avis d'un compagnon charpentier à qui je vais poser la question.
Noz vat
Yann

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Réhabilitation / Re : Abouts de poutres pourris
« le: 05 mars 2008 à 19:50:55 »
Merci Gérard et Jean-Noel pour vos réponses

La différence entre une poutre traversante et un corbeau traversant est que la poutre n'est pas solidaire du corbeau, elle n'est qu'en appui sur lui. Il y a donc un effet de bascule, avec l'essentiel de la charge portant sur le parement intérieur, à l'endroit où le corbeau pénètre dans le mur, et l'extrémité du corbeau au fond du mur tendant à se soulever, au lieu d'être en appui. La charge est moins répartie. D'après la fiche d'Hervé sur le changement de poutre, il est important que les deux parements du mur reçoivent la charge de la poutre, pour ne pas créer de désordre dans le mur.

Creuser des joues et boulonner (ou cheviller) semble en effet la solution la plus simple ; je vais demander à des charpentiers si cela suffit, car mes poutres sont mastoc et l'une d'elles soutient l'énorme cabestan servant à relever les meules ! On m'a conseillé pour un assemblage bout à bout une enture en trait de Jupiter (photo), mais pas facile à réaliser sur des pièces de cette section. Quelqu'un a t il mis en oeuvre cet assemblage ?

Je suis sur que le problème est très commun, et pourtant j'ai trouvé peu d'infos...

Bonne soirée à tous

Yann

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Réhabilitation / Abouts de poutres pourris
« le: 04 mars 2008 à 22:40:32 »
Bonjour

Je rehabilite un ancien moulin sur deux niveaux, avec un mur adossé au talus. Les abouts des poutres encastrés dans ce mur enterré, très humide, sont tous pourris ! Certaines poutres tiennent par intervention divine. J'ai bien sur étayé tout le monde. Il s'agit de poutres en chêne de belle taille (6 mètres de long, section jusqu'à 25X35), que j'aimerais éviter de changer.

On m'a conseillé diverses solutions pour régler le problème, mais toutes présentent un inconvénient.
  • poser des corbeaux ; mais on m'a averti de désordres possibles dans le mur, car alors on crée un cisaillement, et toute la charge s'exerce sur le parement intérieur.
  • reprendre les poutres par un linçoir - poutre parallèle au mur - mais on retrouve le problème des corbeaux pour soutenir le linçoir.
  • doubler le mur, ou couler des poteaux béton - mais alors on désolidarise les abouts du mur enterré, et les deux murs gouttereaux ne sont plus reliés par les poutres.
  • reconstituer les abouts, en creusant des joues et en moisant avec deux pièces de chêne boulonnées (sur dans un blog sur une restauration), ou bien au moyen de résine armée de tiges de fer - mais est-ce suffisant au vu des contraintes ?
Peut etre avez vous d'autres solutions ? Merci d'avance pour vos retours d'expériences.
Yann

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Réhabilitation / Sel de bore & moisissures
« le: 04 mars 2008 à 19:52:31 »
Bonjour

Pour traiter préventivement ma charpente en sapin, j'ai opté pour le sel de bore, qui semble être le choix le moins nocif. Après pulvérisation d'une solution de sel de bore jusqu'à refus, de petits cristaux étaient visibles à la surface de la charpente. Normal... Comme je comptais isoler, je ne m'en suis pas soucié.

Cet hiver, j'ai eu la surprise de constater que les voliges du rampant exposé au nord (plus sujet à la condensation, car plus froid) étaient humides et couvertes de moisissures ! Plus fort, seules les parties traitées au sel de bore étaient touchées par la moisissure !

Selon moi, les petits cristaux ont un pouvoir hygroscopique qui conduit à l'accumulation d'eau, et au développement des champignons... qui n'ont pas l'air incommodés par les propriétés fongicides du sel de bore ! Je compte donc brosser et poncer mes voliges, en espérant que le phénomène ne se reproduise pas dans l'épaisseur du bois (les vaisseaux du bois étant sans doute occupés par de très petits cristaux).

Quelqu'un a t il rencontré le même problème ? Quelles solutions, à part faire diminuer l'hygrométrie (je m'y emploie..) ?
Merci pour vos conseils
Yann

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