Merci, c'est intéressant en effet. pratique le système de fiche.
Cependant, un truc qui me turlupine : C'est le cas de la page 26 (mur en pierre du groupe 3 d'avant 1948, isolé par l'intérieur). Il est dit que les isolants minéraux sont à privilégier car ils sont moins hygroscopiques :"
Dans cette configuration la laine minérale se comporte mieux qu’un isolant hygroscopique qui a tendance à rester trop chargé en humidité"
Si la même quantité de vapeur d'eau arrive dans l'isolant, où est passée l'eau qui n'a pas été absorbée par les laines minérales ? elle a été transmise au mur ? pourquoi le mur en pierre évacuerait plus d'eau dans ce cas là ? pas de condensation ? pas d'écoulement sur la face interne du mur ? quid de la performances isolantes des laines humides ?
En plus dans es résultat de la simulation en annexe (page 65) ce n'est pas vraiment flagrant, on dirait que c'est le contraire même ! à part le premier jour ou c'est plus humide en profondeur dans la laine de bois.
C'est l’intérêt des enduits chaux-chanvre justement, absorber les pointes et bien transmettre l'humidité. Ça rejoint l’intérêt d'un enduit de redistribution évoqué dans le rapport.
Bref, ce n'est pas très clair. Je ne suis pas certains du tout que le modèle numérique soit assez complexe et j'ai l'impression qu'il à été utilisé sans calage sur un modèle réel dans les cas précisément évoqué. Ça peut être trompeur ces modèles, c'est pratique, ça coute pas cher, on obtient des résultats quoiqu'il arrive, mais sans recouper les résultats avec des données expérimentales on ne sait pas trop à quoi s'en tenir.
Au fait, quelqu'un ici avait parlé d'une expérimentation dans une université de Bretagne à propos du chanvre, des résultats ?