Forum Tiez-Breiz - Maisons et Paysages de Bretagne
Bâti ancien => Réhabilitation => Discussion démarrée par: Mélusine le 05 octobre 2010 à 11:51:31
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Bonjour,
Nous rénovons une maison ancienne (longère en bauge). Je suis accessoiriste et je travaille en atelier (sculpture, moulage, peinture). Le future atelier dispose est placé dans l'ancienne grange. Les murs sont bruts mais doublés en ciment à l'extérieur. Le sol est une chape de béton(ciment) en mauvais état.
On envisage, le retrait du ciment à l'extérieur, la réfection de la toiture et l'isolation avec de la fibre et laine de bois. Le budget est déjà bien entamé et je me questionne sur la meilleure solution pour :
1/isoler les murs (j'ai besoin de 18° minimum en hiver et maxi 24 en été)
2/ reprendre le sol (il faut une surface lisse, nettoyable facilement et pas trop froide)
Nous avions planifié la pose d'un enduit chaux chanvre de 3 cm sur tous les murs mais on atteint 5500€ (surface au sol 25m2, surface murs 55m2) c'est trop pour mon budget; On m'a conseillé le doublage des mur au triply sans COV et l'injection de ouate de cellulose dans les caissons directement au contact du mur en bauge.
Que pensez vous de ces différentes solutions ? Quelqu'un a t'il une expérience à partager sur ce type d'isolation ?
Pour le sol, sans retirer la dalle, je vois mal que faire. Si nous la détruisons, par quoi la remplacer ? Existe t'il des finitions type béton lissé sur des bétons de chaux ou autre matériaux naturels ?
Merci d'avance pour vos réponses.
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Bonjour,
Pour l'isolation des murs, 3 cm de chaux chanvre me paraît de toute façon très minime. Pour le maxi 24° en été, je doute qu'il y ait un problème, étant donné que les murs sont en bauge, donc massifs, et qu'en plus il y a un plafond cathédrale. Au besoin, un peu de ventilation nocturne en été, voire en plus le jour, et il devrait y avoir très peu de problème. Par contre, il est d'autant plus important de ne pas isoler sérieusement par l'intérieur, faute de perdre toute l'inertie thermique apportée par la bauge.
Donc pour ma part, je chercherais une solution d'isolation par l'extérieur, si c'est possible. Pas simple, mais c'est le nec plus ultra. Si c'est pas possible, faire une correction thermique intérieure -- un torchis allégé terre/paille, ou à la limite un chaux / chanvre (la même chose en plus cher), de peut-être 5 à 10cm, histoire d'avoir un peu d'isolation sans trop perdre d'inertie... Mais ça me paraît compliqué et moins performant...
Pour le budget, il suffit de le faire soi-même! :) Sérieusement, un enduit sur une telle surface, ça met un peu de temps, c'est sûr, mais c'est pas la mort, et tant qu'on ne souhaite pas une finition hyper plane et absolument lisse, c'est dur de se louper (la preuve, j'ai moi-même réussi à faire un truc à peu près potable, alors que je n'avais aucune expérience du tout...).
Pour le sol, il me paraît important de le virer, car travailler toute la journée dans un local où le sol est glacial, c'est vraiment pénible. Or, qui dit béton de ciment dans un bâtiment comme ça, dit humidité inévitable, et qui dit froid... En plus, ce sera l'occasion d'isoler le sol.
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Bonsoir !
entièrement d'accord avec Jonneve !
Je pense qu'il faut virer tout ce que vous pouvez du ciment, et voir ce que cela donne, déjà !
Un plafond cathédrale, je me doute que c'est avec la charpente vue ? donc un important volume... donc la priorité, c'est pas d'isoler les murs, qui sont de toutes façons constitués d'un excellent matériau, mais de mettre vraiment le paquet sur l'isolation sous toiture ! puis sur la qualité des huisseries.
Après, vous aurez tout le temps de voir le résultat, et d'envisager une suite et sous quelle forme, qui nous intéresse tous sur ce forum !
Gérard.
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Bonjour,
La bauge, comme le dit Gérard, est un excellent matériau. Bien que piètre isolant, il est celui qui possède une inertie thermique des plus performantes. C'est pourquoi il ne doit pas être isolé des atmosphères, ni par l'extérieur, ni par l'intérieur.
Par contre on peut y poser un enduit de terre pour que la liaison de l'inertie ne soit pas coupée. Je pense que le chanvre couperait en partie cette capacité.
Concernant, la charpente, il faut évidemment isoler très fortement. Si vous gardez le volume sous charpente, une fois l'isolation posée en toiture, vous aurez une déperdition de chaleur faible mais la chaleur produite au bas du lieu de travail n'en continuera pas moins de monter ; moins rapidement, certes, mais la concentration de chaleur sera la-haut avant tout.
Pour avoir 18° au rdc, il y aura 25°, 4.5m plus haut ? Donc un volume chauffé inutilement, donc un gaspillage évident de calories et de combustible.
Il serait sage de penser à un plafonnement pour maintenir le maximum de chaleur entre le sol et une hauteur maximale de 2.5m.
Bon courage
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L'isolation extérieure ne coupe en rien l'inertie thermique : au contraire, si on isole par l'extérieur, toute la masse du mur se réchauffera d'autant, ce qui veut dire une paroi moins froide (donc plus confortable), et une inertie thermique encore plus forte, car toute cette masse, une fois chauffée, se refroidira plus lentement avec l'isolation extérieure que sans isolation.
Néanmoins, il est vrai que l'isolation extérieure est contraignante sur un bâtiment existant, et ça coûte cher, donc je suis d'accord avec Gérard que la priorité serait sans doute d'isoler déjà la toiture. Et plafonner serait effectivement pas mal, si c'est possible.
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Bonsoir à tous et merci pour vos conseils et réactions.
En fait, il est bien entendu prévu d'isoler les rampants (sarking fibre de bois sur chevrons puis laine de bois et fermacell en sous face).
Les contraintes : le local doit être à une température correcte (17 / 20°), pas humide et propre. Je fais des moules et des tirages en silicone, il me faut éviter absolument la poussière et les débris dans mes matériaux.
J'avais envisagé un enduit pour corriger un peu l'aspect (bauge brute) et améliorer le confort thermique. Le devis pour l'enduit est trop cher pour notre budget cette fois. Reste à le faire moi même, ce n'est le courage qui manque mais j'ai peur de me tromper dans les mélanges. Jonneve, je suis bien d'accord pour la finition, de toute façon je préfère les enduits beurrés plutôt que trop lisses.
L'autre solution, c'est de doubler avec des panneaux de fibres de bois compressée et de remplir le vide entre les panneaux et la bauge avec de la ouate de cellulose.
Jonneve, pensez vous que l'ajout de ouate nuirait à l'inertie de la bauge ? J'aurai tendance à croire que cela va la renforcer, non ?
Pour le plafonnement, c'est que l'on envisageait au départ mais après avoir rencontré plusieurs corps de métiers et architectes, il semble qu'on gagne en valeur (ici aussi, les conseilleurs ne sont pas les payeurs) et l'argument qui revient également est :
Il est plus facile de percer des fenêtres dans la brique plutôt que dans la bauge, d'où un coût moindre.
Les murs de l'atelier sont en bauge jusqu'à 2 m 50 environ puis en briques avant le rampant. Il est alors possible de percer la brique pour ouvrir une fenêtre sur le pignon, orientation nord-est (vents faibles et lumière plus constante). Avec cette solution, impossible de plafonner.
D'autre part, l'espace au dessus de l'atelier peut-être utile en chambre dans les prochaines années. Mais pour créer cette chambre, il faut poser le solivage et modifier la charpente pour avoir un accès depuis le palier.
C'est complexe de prendre ce genre de décisions et les conseils sont les bienvenus.
Enfin, pour le sol au moins la décision est prise " Houste le béton !". Vous parliez d'isoler le sol, comment feriez-vous ? Je pense trouver de la terre battue sous le ciment.
Merci et à bientôt pour la suite;
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Re-bonsoir !
je vois pas trop bien votre agencement présent et à venir, un plan serait utile.
Pour la future dalle (bravo pour la décision, courageuse !) c'est un sujet qui a été très souvent abordé sur ce forum, vous pouvez solliciter le moteur de recherche internet (en haut à droite). De multiples solutions existent : chanvre et chaux, billes d'argile, vermiculite. La solution chanvre et chaux implique une ventilation du hérisson ce qui est pour moi une contradiction (création d'une masse froide de laquelle il faut s'isoler avec un matériau coûteux).
Gérard.
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Bonjour,
Concernant la bauge, il ne faut absolument pas l'isoler par l'extérieure. LA grande propriété de la terre crue en masse est de récupérer le moindre rayon de soleil pour un restitution ultérieure. ce déphasage se fait en deux temps, premier déphasage au moment où la température baisse en fin de journée et le second déphasage se produit quand la température baisse en fin de saison chaude.
Ce phénomène est parfaitement connu dans les pays de tradition de terre crue où les amplitudes de température sont importantes (jour/nuit ; été/hiver) comme au Nouveau Mexique par exemple. Il a fait, et fait, toujours l'objet d'étude et de recherche, notamment au laboratoire du CRATerre à Grenoble.
Les bénéfices de cette récupération de la chaleur du soleil par le déphasage sont importants au point qu'ils couvrent très largement les déperditions de chaleur produite dans le logement.
Il ne faut pas réfléchir en "isolation écologique" sur un bâti ancien. Chaque construction a des mécaniques de flux hygrométriques et caloriques propres. Il faut bien connaître les matériaux, leur mise en œuvre et ensuite réfléchir à un système d'isolation adapté et non plaqué.
Bon courage
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Réponse intéressante. Pour ma part, j'ai en gros 20m de façade orienté nord, en pierres, donc je pense que l'isolation extérieure reste pertinente. Pour une maison en bauge bien orientée, c'est peut-être différent, effectivement.
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Bonjour,
J'ai quelques photos de l'atelier en question. Pour la partie basse (<2.50m), l'idée est surtout d'avoir un aspect mural plus lisse pour éviter les poussières. Il me faut aussi plus de lumière. Pour la partie haute, le pignon est en briques, non jointives par endroits, il faut absolument l'isoler.
Si l'on crée un plafond pour réduire la hauteur, où et comment percer les fenêtres ?
Si nous laissons la hauteur, on pensait alors mettre la fenêtre en pignon. D'après l'architecte, cela est plus simple que de placer une fenêtre dans la bauge et la lumière sera plus agréable car plus constante (sur l'année et sur la journée). J'ai lu dans le guide des maisons paysannes de France que si les ouvertures sur pignons sont peu fréquentes d'origine, elles peuvent en étant bien pensées être une solution convenable permettant notamment de limiter le nombre de fenêtres de toit.
J'ai commencé la lecture de "L'isolation écologique" de JP Oliva, c'est très intéressant.
(http://img259.imageshack.us/img259/9342/atelierp.th.jpg) (http://img259.imageshack.us/i/atelierp.jpg/)
(http://img689.imageshack.us/img689/7226/murfaadeavant.th.jpg) (http://img689.imageshack.us/i/murfaadeavant.jpg/)
(http://img299.imageshack.us/img299/6688/murpignonnord.th.jpg) (http://img299.imageshack.us/i/murpignonnord.jpg/)
(http://img169.imageshack.us/img169/8130/pignonbriques.th.jpg) (http://img169.imageshack.us/i/pignonbriques.jpg/)
(http://img839.imageshack.us/img839/7360/toitureavantardoiseseta.th.jpg) (http://img839.imageshack.us/i/toitureavantardoiseseta.jpg/)
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Re-bonsoir !
ce bâtiment a l'air très intéressant !
La partie haute est étonnante, il serait dommage de la "casser" d'une manière ou d'une autre... Elle témoigne d'un savoir-faire et d'une ingéniosité ! je me contenterais de compléter l'isolation par un enduit chanvre et chaux, en gardant apparent la structure bois.
On devine sur la partie maçonnée une partie en parpaings, pourquoi ne pas profiter de cette partie pour intégrer une ouverture ?
Gérard.
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Bonsoir à tous,
Nous avons maintenant le retour d'un architecte qui relève le bâti. Il a noté que la maison est construite sur un lit d'argile, d'où quelques fissures. Il y a 60 cm de terre végétale puis l'argile sur au moins 40 cm.
Un drain a déjà été mis en place côté jardi (expo sud ouest) par les anciens propriétaires.
L'architecte va faire un taraudage dans quelques points du jardin pour comprendre la taille et la pente du lit d'argile.
La partie atelier a légèrement bougée, les murs sont à 89° au lieu de 90°.
En ce qui concerne l'ensemble, l'architecte aurait tendance à conseiller une isolation par l'extérieure.
BelledeCadix, vous disiez qu'il ne faut pas envisager d'ITE sur la bauge car elle couperait son inertie. Que faire à l'extérieur alors pour améliorer le confort intérieur (en plus de la pose d'un enduit de chaux-chanvre à l'intérieur) ?
Jonneve, vous parliez d'ITE, quel type d'ITE feriez vous sur la bauge ?
Je ne suis pas encore convaincue de cette solution, en partie à cause des arguments de BelledeCadix mais aussi car la profondeur des fenêtres va être augmentée et la luminosité dans une longère c'est important et pas facile à obtenir.
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Bonjour,
je suppose que le sigle "ITE" signifie isolation thermique extérieure ?...
L'isolation par l'extérieur peut être réglée plus tard, selon le temps et le budget, c'est un de ses avantages ! cela permet de vivre à l'intérieur, et de se rendre compte...
Gérard.
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Je suis aussi de l'avis de Gérard : pas forcément la peine de faire une isolation, ça dépend au final du ressenti et de la consommation réelle qu'on a. Les simulations théoriques, c'est une chose, mais ce qui compte, c'est la consommation réelle. Si celle-ci est raisonable et que vous y êtes bien, que vous apporterait une isolation? Une légère baisse de chauffage?
Par contre, si vous trouvez que vous avez sans cesse froid et que ça vous coute une fortune à chauffer, c'est là qu'il faudra se poser des questions.
Quant au matériau à utiliser... c'est compliqué. On peut faire un bardage bois, dans quel cas on peut assez facilement mettre un isolant quelconque derrière (ouate de cellulose, laine de mouton, laine de bois, etc). C'est le plus simple, mais ça change radicalement l'aspect de la maison, et moi personellement, ça ne me plaît pas (du moins, pas chez moi). Sinon, il faut se rabattre sur les isolants rigides qu'on fixe au mur et qu'on peut directement enduire, sans bardage. Là, on a le choix entre la laine de roche rigide, le liège ou le Multipor (sorte de béton cellulaire très allégé). Avec ces isolants là, l'avantage est qu'on peut les enduire et donc garder un aspect traditionnel de l'extérieur. Le choix est beaucoup plus limité (je n'en connais pas d'autres qu'on puisse utiliser de la sorte, mais si quelqu'un en connaît, ça m'intéresse), et ce sont des isolants qui coutent plus cher, mais si on ne veut pas de bardage, on n'a pas d'autre choix.
Pour les menuiseries, c'est effectivement compliqué. La seule vraie solution étant de les déplacer... Mais après, pas besoin d'être puriste : rien n'empêche d'isoler seulement une ou deux façades. Chez moi par exemple, la façade est est en pierres de tuffeau et elle donne sur la rue, je ne veux donc pas l'isoler par l'extérieur. Par contre, il se trouve que j'ai un mur nord, sans ouvertures, donc très facile à isoler et sans apport solaire. C'est aussi la façade la plus longue de la maison. Donc pour moi, le choix est vite fait, je vais isoler le mur nord par l'extérieur, peut-être aussi le mur ouest, et le reste probablement pas du tout, peut-être juste un petit correctif par l'intérieur.
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Bonjour,
La prise en charge de l'isolation d'un mur en bauge est extrêmement simple : il faut refaire l'enduit lisse de surface en terre et ABSOLUMENT rien d'autre.
C'est une mise en œuvre facile pour qui fait la démarche de s'engager dans un stage. Sur les enduits en terre, il y en a pléthore. La terre se trouve dans le jardin et le liant végétal est du foin haché ou de la paille de lin (jardinerie, magasins pour chevaux...). Laisser tomber le chanvre, les risques d'humidité dans les parties en RDC sont présents, gérés par le mur de terre ; mais le chanvre, lui, pourrirait à coup sûr.
Bon courage et bienvenue sur terre
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Un enduit terre n'est pas une isolation. Après, il est peut-être vrai qu'il n'y a pas besoin d'isolation sur ce type de mur, et là je ne suis pas qualifié pour dire grand chose : il faut le voir à l'usage. C'est bien d'ailleurs ce que j'ai dit plus haut : le mieux est de se servir de la pièce tel quel est voir si une isolation est réellement utile ou non. Commencer par un enduit terre me paraît donc pertinent.
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Bonsoir, merci à tous les 2 pour ces retours. Je pense aussi qu'une correction thermique dans un premier temps est une bonne idée. J'ai fait quelques recherches sur le net pour les enduits terre, voici un site que j'ai trouvé très clair :
http://www.citemaison.fr/enduit-isolant-torchis-terre-paille.html (http://www.citemaison.fr/enduit-isolant-torchis-terre-paille.html)
Belledecadix, pensez vous que la paille aura tendance à moisir comme le chanvre ?
Comme dans beaucoup de maisons anciennes, les propriétaires précédents ont voulu améliorer le confort mais avec des matériaux modernes d'où les désordres habituels (humidité, courants d'air, moisissures). On va enlever la chape de béton de l'atelier mais on ne sait pas encore pour le reste de la maison. L'architecte nous a signalé que la maison était sur un lit d'argile et d'après lui le béton solidifie l'ensemble. Je dois lui poser des questions plus précises.
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Bonjour,
La paille est un matériau assez épais surtout aux jointures de la brindilles. Pour une enduit fin, ce qui vous concerne, on ajoute un liant fin. Foin haché, paille de lin...
Pour info, c'est le chanvre qui a un problème avec l'humidité.
Bon courage
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Bonsoir,
en fait, je crois qu'on manque de recul pour le chanvre. Il semble qu'il ne soit pas si mauvais que cela, mais il y a des risques que l'on ne peut pas prendre, comme celui de couler une dalle chanvre et chaux sur un hérisson non ventilé par exemple.
On a une expérience sur la cabane en Ariège : www.tiez-breiz.org/ariege0.php (http://www.tiez-breiz.org/ariege0.php) avec le mur arrière complètement enneigé l'hiver, l'enduit intérieur n'a pas souffert. Il est vrai qu'il y a une barrière de capillarité...
Gérard.
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Bonjour,
en fait ma question était aussi bien pour l'enduit fin d'intérieur que l'enduit extérieur qu'on devra refaire également. Et dans certains murs, on a des dénivellés importants d'où mon intérêt pour un corps d'enduit terre-paille.
Pourriez-vous me confirmer qu'un enduit terre paillettes de lin éventuellement peint à la chaux résistera aux intempéries, si on utilise cette méthode pour les enduits extérieurs ?
Merci et bonne journée
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Bonsoir Mélusine,
je ne suis pas spécialiste des enduits paille et terre, mais je sais qu'un enduit terre est fragile en extérieur, et qu'il doit être protégé soit par un débord de toit important, soit par un enduit de finition plus dur, sable et chaux, par dessus.
Gérard.
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Merci Gérard, dans ce cas, il sera peut-être plus judicieux qu'on fasse une couche de protection en effet.
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Bonjour,
Ben , un enduit en terre n'a pas forcément à être plus protégé qu'un autre. Ici, les maisons en terre ne sont pas plus protégées que celles en pierre.
Les débords ne sont pas plus larges et surtout, les enduits chaux sable n'ont pas cours traditionnellement sur les maisons en bauge, c'est une survenance du XIXème, la bauge est plus ancienne. Certaines façades ont des jetis mais il s'agit de bâtiments particuliers, façades visibles, chapelles etc. la plupart du temps, l'aménagement de surface; s'il existe, est un banal lait de chaux et là aussi il est présent sur les seules façades visibles.
PS : Gérard, viens faire un tour notre pays de la terre. bises
Bon courage à toud
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Bonsoir !
tu as peut-être raison BelledeCadix ! je redis ce que Hervé disait, à propos des enduits à la terre. Tu ne peux pas nier qu'un enduit à la terre est par nature plus fragile qu'un enduit sable et chaux. Il faut donc d'une façon ou de l'autre, le protéger, ou alors, accepter un entretien très régulier.
Ici dans le Nord-Ouest de la Bretagne ! un enduit extérieur à la terre s'abimerait vite... dans ton coin, le climat est plus contrasté, mais moins venté, ça compte !
Mais c'est avec plaisir que je ferais un tour par chez toi ;-)
Gérard.