A la maison on a fixé le freine-vapeur sur les rails, malgré les deux (voire trois, si on compte le pare-pluie...) couches d'isolant. Ordre des opérations :
1) pose des suspentes (pour placo en galva, classiques) sur les chevrons
2) pose du pare-pluie, vissé sur les chevrons, les suspentes passant à travers (prévoir un trou ad hoc avant) : entre ça et la jonction avec les poutres, je sais qu'on est loin d'avoir une imperméabilité parfaite, mais c'est mieux que rien en cas d'ardoise envolée, et ça fait de l'isolation (pare-pluie 35 mm en laine de bois)
3) pose de la première couche d'isolant (10 cm laine de bois), embrochée sur les suspentes, maintenue en place soit par une autre personne (merci le manche à balai !), soit par un bout de rail clipsé sur les suspentes, soit toute seule (si la découpe est faite avec les environ + 5 % d'usage, ce qui demande un peu d'expérience pour ne pas faire trop court ou trop long, mais indispensable si on est tout seul !)
4) pose de la 2ème couche (10cm)
5) on clipse les rails de manière définitive au fur et à mesure (ce qui permet de maintenir la deuxième couche)
6) pose du frein-vapeur sur les rails (une bande de double-face simplifie les choses)
7) lattes vissées sur les rails (oui, le frein-vapeur est percé, du coup, mais vu qu'il est plaqué entre le rail et la latte, et collé par le double face...)
8) lambris fixé sur les lattes.
Pour l'instant, rien à signaler, mais ça fait à peine 2 ans. Par contre, isolation confortable, été comme hiver.
Je suis à l'est des Côtes d'Armor, donc je pense que pour Saint Pol ça devrait aller. Comme ça a déjà été dit, c'est surtout l'étanchéité à la vapeur qui comptera, surtout en zone humide finistérienne...