Bonsoir,
Je suis dans la région toulousaine, même si mes aïeux sont bretons ;-) !
Alors récupérer de la chaleur...pas vraiment....y'en a déjà assez !
Et puis le RDC de la maison seront à terme connectés à une solution aérothermique :un puit canadien(ou provençal) afin d'assurer une base de température en hiver et une climatisation naturelle en été...
Les murs sont en terre (argile à 95%) crue et cuite (pour le support des poutres,toitures, planchers, fondations en mortier à la chaux avec galets sur 1 mètre).Ils font 42cm d'épaisseur brute (brique crue sans rien d'autre, cloison,placo isolation, etc..). C'est la taille des briques toulousaines (41,5cm x 30cm)
La maison date de 1815 et dans ses parties les plus hautes, atteint 9 mètres.
La pièce ne fait partie de la maison originelle mais a été ajoutée (comme celle qui est en dessous) contre la maison. Puis une grange l'englobant et s'étendant beaucoup plus loin a été réalisée il y a 70 ans...C'est la grange (qui sera elle aussi transformée en lieu d'habitation dans le futur) qu'on entre-aperçoit dans le trou béant en contrebas, en bas à droite de la pièce (si on se réfère au plan joint).
Le plancher actuel (de ce 1er étage) est à 4,50m du sol.
Originellement, nous avions prédestiné la pièce à un dressing room, celle-ci étant attenante à la chambre à coucher (via l'ouverture dans le mur)
Mais la faible hauteur de la pièce (de 2m jusqu'à 70cm au plus bas), et le manque de visibilité sur notre terrain (1hectare) de ce côté, nous a conduit à l'idée d'une terrasse privative et loin de tous regards....
Bien entendu, il est prévu de faire une pente afin de récupérer les excédents d'eau vers une gouttière ou équivalent. Ceci n'est pas un problème.
S'agissant des murs : leurs constitution et leurs orientations de surcroît résistent très bien en tant que tels aux intempéries. S'il le faut nous les enduirons comme il se doit, en fonction de leurs matières pas forcément homogènes.
Le seul problème est, je le répète : le poids d'une éventuelle chappe sur les solives actuelles, ou alors, quelles sont les autres solutions alternatives pour réaliser une terrasse ETANCHE (nous n'avons pas envie que le RDC soit inondé), fût-elle dans d'autres matériaux (Bois, résine, etc...)
Les jonctions terrasses/murs seront bien évidemment traitées avec rigueur pour empêcher tout écoulement des eaux au niveau de celles-ci.(Marche/plinthe maçonnée supplémentaire).
L'écoulement des eaux de la toiture sera assurée par des gouttières appropriées. ne vous inquiétez pas pour cela.
La toiture actuelle (Poutres, voliges, tuiles et flexo-tuile) au dessus de cette pièce est aisément déconstructible car indépendante structurellement et mécaniquement du reste des toitures (les chevrons -sections rondes brutes ou rectangulaires- que vous voyez ne couvrent que la pièce entre l'énorme poutre en chêne le long du mur du bas, et le mur du haut -avec ouverture vers chambre à coucher donc-, ces chevrons et la toiture au dessus sont donc aisément enlevables) Il n'en résultera aucun affaiblissement, si ce n'est la récupération des eaux de ruissellement (assurée par des gouttières classiques)
Nous cherchons donc à savoir :
- quelles solutions pour faire une terrasse étanche en l'état (avec les solives actuelles) et sinon quels aménagements à prévoir (changements des solives par des IPN ou autres, etc...)?
- quels produits peuvent assurer éventuellement l'étanchéité durable et totale d'une terrasse en bois sur lambourdes fixée sur le plancher actuel (en agglo).
- quelle est la charge totale admissible en l'état de cette future terrasse (Nous souhaitons qu'une dizaine de personnes puissent y venir sans craindre un écroulement)
- des solutions écologiques pour tout cela (j'y suis énormément attaché!)
J'ai fait le plan pdf (dans le premier message) pour cela , en étant le plus précis possible !
Merci encore de vos conseils.
Pinocchio, alias Patrick.