Bonjour,
Mais, il y aurait une recette simple ça se saurait !
Nos conceptions philosophiques de la réhabilitation divergent fondamentalement, et ce sujet en est une illustration pratique.
Pour moi, une réhabilitation c'est m'inspirer de ce qu'on fait avec succès les anciens qui allaient souvent à l'essentiel, l'efficace, le durable.
Le badigeon chaux fait partie de ce que j'estime simple, durable et efficace. Un petit effort allié à la rigueur et on obtient en plus un truc esthétique (à mon gout). Vos essais de recette sont louables mais ils ne rentrent pas dans ma conception de la chose.
J'ai fait une pièce il y a 3 ans (dalle, iso, tomettes, solivage, maçonnerie, enduits), achevée avec un badigeon en 4 couches (eau + CL90), qui a donné un résultat spectaculaire et qui n'a pas bougé depuis. Je n'avais pas mouillé les murs, cela n'a pas écaillé ni fariné ! C'est donc possible !
D'où mon étonnement il y a 1 mois quand j'ai foiré mon coup sur 40m²...
Bref, j'ai gratté tout ce que j'ai pu ces derniers jours, et j'ai un peu mieux compris. Le soucis est la première couche du badigeon, qui devait être beaucoup trop épaisse et dosée. Elle tient, mais quand on humidifie le mur (donc quand on passe une couche suivante), une partie se décolle. Et lors de la couche suivante, une autre partie se décolle car déjà fragile. etc. Mais des fois, la dernière couche à caché la couche fragile, d'où la nécessité de gratter pour tout faire tomber.
En mouillant le mur, on arrive à voir les zones déjà fragiles : des écailles se dessinent (l'eau s'imprègne en premier par les micro fissures). J'ai donc fait sauté tout ça. Les enduits sont maintenant bien abîmés, mais c'était le prix à payer.
Je ponce et recommence à badigeonner cette semaine, je vous tiendrai au jus ;)