Bonjour,
En théorie l'application d'un film liquide sur une surface microporeuse conduit par "effet de bord" à l'accumulation du liquide autour du trou. Ca se voit bien en microscopie électronique à balayage sur une feuille de plante traitée, la couche nanométrique s'accumule autour des stomates.
Vous en avez une application macroscopique, si vous tentez de peindre à la bombe une écaille de peinture sur une carrosserie vous aggravez l'aspect et si vous poncez le résultat vous découvrez que l'épaisseur sur l’arête de l'écaille est supérieure au niveau moyen et celle sous l’arête inférieure.
Mais ça c'est pour des couches de 10 à 30 micrometres.
L'huile de lin en trois couches au chiffon, pinceau c'est des centaines de micrometres. Et une preuve indirecte de l'imperméabilité relative aux gaz, c'est le temps de séchage. Le lin ne sèche pas il s'oxyde et se réticule, il faut plusieurs heures/jours pour les couches profondes de l'huile soient atteintes. Alors à mon sens c'est une surface relativement (car rien n'est parfait) imperméable aux gaz comme aux liquides.
Ceci dit, il vous reste les joints. Et sachant qu'un arbre est capable de pomper de l'eau à plus de cent mètres de hauteur avec juste des petits trous dans ses feuilles (une somme de micro-trous évapore bien plus d'eau que la surface libre correspondante) un carrelage traité peut rester poreux.
Mais de combien ? piouf aucune idée.
Et puis neuve, la tomette est émaillée non ?