Voilà, c'est comme pour les célèbres pâtes « à six œufs frais au kilo » !
Six œufs au kilo, jusque-là ok, mais au kilo de quoi en fait ? Ça doit être au kilo de farine. Et comme six œufs + un kg de farine + une bonne pincée de sel, ça fait en tout plus de 1 kg, au final y'a pas six œufs dans un kilo du mélange frais obtenu, mais moins. Première dérive langagière possible ;-)
Et comme ensuite le mélange sèche, et qu'on l'achète une fois séché, ça remonte le nombre d'œufs qu'il a fallu mettre pour obtenir le kilo de pâtes crues acheté hi-hi ! C'est peut-être seulement les pâtes une fois sèches, qu'il y a six œufs au kilo. Là encore, au kilo de pâtes crues vendu, ou au kilo de la farine initiale ? Les pübeux sont taquins.
Et s'il s'agit de six œufs frais au kilo... de sel, là ça devient six œufs frais pour peut-être 300 kg de pâtes crues ! Mais les pübeux ne sont quand même pas ausssi retors hein, ça se saurait depuis.
On remplace œufs par liant, farine par charge, sel par adjuvants, et on comprend mieux pourquoi c'est important de préciser pour les béotiens !
Idem pour les charges sensibles au foisonnement, comme la paille, les végétaux en général. C'est quoi exactement un litre, ou un seau de paille ? Ça varie énormément selon le décompactage, et à l'arrivée ça peut donner des résultats très variables, non ? Au moins un kilo, ça ne varie pas. Oké, pas facile de doser la paille au poids en plein chantier, faut faire des accomodemments hi-hi !