Étant exactement dans la même situation (ah, la terre crue et ses trous qui empêchent de poser deux tréteaux à plat, super pour la bricole !), je suis très intéressé par les réponses qui pourraient être apportées !!!
J'ai déjà fait une dalle chaux par ailleurs, mais vu que là c'est pour un atelier, je n'ai pas le courage de m'y remettre (surtout pour le hérisson, en fait...). De plus, l'endroit est déjà pas mal encombré, donc j'ai besoin d'une mise en oeuvre plus rapide, pour éviter de laisser tout le bazar dehors trop longtemps.
Vu qu'il me reste pas mal de parpaings béton (souvenirs de l'ancien proprio) et des dalles de plancher OSB, voilà ce que j'ai prévu :
- faire des "plots" avec les parpaings, disposés de manière régulière, pour surélever par rapport au sol en terre battue et mettre de niveau
- poser des lambourdes ou solives dessus, section à voir, mais sûrement à partir de ce que Bricochose propose en bois autoclavé
- fixer mes plaques d’OSB dessus, en laissant un peu d’espace en périphérie en bas des murs (à combler éventuellement avec du gravier ou du gros caillou)
- la moitié de la grange qui est devant la porte resterait en terre battue, pour pouvoir y rentrer éventuellement voiture, tondeuse autoportée, caravane, dragster ou yacht sur remorque...
Un autre avantage de l’OSB (en plus de la solidité et la simplicité de mise en œuvre) est que si des outils de coupe (type forêt, ciseau à bois…) tombent, ils s’abîment moins que sur une dalle « en dur ».
En laissant l’air circuler sous les dalles et les lambourdes (c'est-à-dire en ne fermant pas la marche que cela formera à côté de la zone restant à nu), j’ose espérer que le plancher ne se dégradera pas trop vite. Ça fera peut-être un paradis à souris, mais j’ai une équipe mixte (féline et canine) assez efficace...