Il serait sans doute plus prudent en effet de faire un torchis terre/chaux, de sorte que si jamais ça mouille, tout ne tombe pas. Mais le pare-pluie ne me semble pas utile (sans vouloir être contrariant! ;)) car s'il y a une fuite, le pare-pluie ne fait que masquer le problème. Si le pare-pluie était une solution de couverture fiable et suffisante, pourquoi des ardoises? Si au contraire le pare-pluie est moins résistant et moins durable -- ce qui me paraît évident -- alors à quoi sert-il?
En fait, s'il y a une fuite, je préfère la voir de suite que de la cacher. Or, avec un torchis terre/chaux, si je vois une tâche sombre, on saura clairement qu'on a une fuite qu'on a intérêt à réparer. Si on met un pare-pluie, on n'a pas pour autant la garantie que celui-ci restera parfaitement étanche sur la durée de vie du bâtiment (encore une fois, si c'était si fiable que ça, on n'aurait plus besoin d'ardoises), donc je préfère de toutes façons opter pour un isolant et un plafond qui ne craignent pas l'eau occasionnelle. Bien entendu, si ça reste longtemps mouillé, c'est la charpente ou les lattes du plafond qui vont commencer à s'abîmer, sans parler de la paille du torchis. Mais au moins, l'infiltration sera aussitôt visible, et si on répare la fuite sans trop tarder, tout devrait rentrer dans l'ordre sans dommage irréversible, puisque tout l'ensemble est respirant dans tous les sens.
Enfin bon, la question reste de savoir si cette idée tient un peu la route ou pas, du point de vue du temps de mise en oeuvre. S'il faut que j'y passe 3 semaines à temps plein, ça risque d'être dur... Quelqu'un a-t-il déjà réalisé un plancher sur quenouilles -- un peu le même principe me semble-t-il?