Quant au dernier post relatif aux toilettes sèches, je le trouve hors de propos. La recherche de solutions qui vont dans le bon sens et qui exigent des efforts doit au contraire être saluée.
Comme vous le dites vous-même : dans le bon sens.
Mis à part quelques marginaux de mes amis (du genre "éleveurs de chèvres" dans un abri à 200km de la ville la plus proche), tous les autres de ceux qui ont tenté l'expérience des toilettes sèche ont très vite déchanté.
Voire des gens en parler comme de la énième merveille du monde n'est pas ce que j'appelle un progrès.
Récupération des eaux de pluie, filtrage éco-biologique des eaux usées, eaux ensuite utilisées pour l’arrosage du gazon en été. Pollution 0, odeurs 0, coût annuel 0 (pompe électrique alimentée en éléctricité verte), ennuis supplémentaires par rapport à des toilettes traditionnelles 0 (la plupart des gens qui viennent chez moi n'ont jamais su que je n'avais pas de fosse sceptique / tout à l’égout).
Moi j'appuie sur un bouton, vous vous devez acheter des copeaux (produits - j'imagine - sans énergie grise... bravo l'avancée !), évacuer les déchets, et trouver un débouché pour vos 2 à 3m³ annuels, supporter les mauvaises odeurs après un repas carné ou lorsque vous avez la digestion "difficile" (j'en connais qui ont abandoné le système après la 3° gastro des enfants)...
Avancer, c'est bien, mais dans le bon sens, c'est encore mieux.
J ai l impression de moins ressentir l humidite par rapport au debut.
Lorsque l'on rénove : on aère, on fait de la poussière, on apporte de la chaleur, on évacue des encombrants, tout cela a tendance à assainir (et donc assécher) les locaux. N'importe quelle maison laissée à l'abandon quelques années se retrouve percluse d'humidité (ne serait-ce qu'à cause de la condensation naturelle due aux chocs thermiques).
J’avais de grosses inquiétudes dans le bâtiment que je tente actuellement de réhabiliter (murs moisis et autres bonheurs). Après avoir pas mal dégagé les "nids à misères" la maison est infiniment plus saine.
Cordialement,
N. StJean