Bonjour à tous,
Suite à un choix de départ concernant l'isolation de notre toiture qui se révèle être une GROSSE erreur, je reviens chercher conseil auprès de personnes avisées...
En effet, nous avions fait confiance à un entrepreneur pour la pose d'un isolant mince (actis trisolaine)... Je vous épargne notre retour d'expérience concernant les "qualités" de cette solution, et vous prie de me pardonner pour cette hérésie d'amateur :-)
Le mal étant fait, je souhaite évidement isoler pour de vrai par l'intérieur, sans avoir à démonter ma couverture pour ôter "la chose".
La disposition actuelle est la suivante :
- tuiles (avec tuiles de ventilation)
- espace d'air ventilé
- isolant mince
- volige
Ayant à présent (quoiqu'un peu tard mais c'est mieux que jamais) compris les problèmes que risquent de me poser cet isolant mince si j'isole par dessous, j'aimerai votre avis sur ce que j'envisage de réaliser au final :
- tuiles (avec tuiles de ventilation)
- espace d'air ventilé
- isolant mince
- volige
- espace d'air non ventilé (environ 20 mm)
- laine de bois (140 mm)
- pare-vapeur
- volige de parement (peuplier)
L'isolant mince comprend des nappes de laine de mouton, dont l'une est en contact avec la volige. J'ose espérer :
- que cette dernière nappe de laine de mouton régulera l'humidité qui émane du phénomène de condensation,
- que la pose d'un pare-vapeur entre la volige de parement et la laine de bois limitera la pénétration de vapeur d'eau entre ce dernier et l'isolant mince
- que la qualité des murs en moellon de la maison (enduits terre, chaux, bardages intérieurs bois également isolés avec de la laine de bois) limitera globalement la quantité de vapeur d'eau que devra encaisser l'isolation de la toiture...
Bref, j'espère beaucoup, mais je n'ai pas l'impression d'avoir le choix...
Qu'en pensez-vous ? Pour ceux qui auraient fait la même co...... que moi (dites moi que je ne suis pas le seul :-)), comment avez-vous procédé ?
Le vide d'air non ventilé que je prévois entre la volige et la laine de bois est-il nécessaire ?
L'enjeux étant bien évidement de ne pas avoir une charpente neuve complètement bouffée dans 10 ans... Pour le moment, aucun souci, mais je pense bien qu'une fois la volige recouverte, c'est une autre histoire...
Voilà, tous vos conseils pour me permettre de limiter les futurs dégâts sont les bienvenus...
Merci,
Samuel.