La suite...
L'ossature du colombage est en vieux chêne, que l'artisan m'a dit trouver autour de 250Euros/m3.
Quasiment tout le travail de découpe a été fait à la tronçonneuse électrique, les mortaises au ciseau à bois.
Pour la structure intérieure:
Les pièces ont été montées comme suit:
- poteaux mis verticaux mais trop bas,
- linteau posé dessus (sur tenons),
- l'ensemble est maintenu d'équerre par des liteaux cloués.
- Le tout est soulevé via palan, cric et cales (plus simple si l'ensemble est chevillé, ce qui n'était pas le cas ici)
- La lisse basse est glissée dessous, sur les tenons des poteaux, elle est plaquée vers le haut via crics et cales
- les niveaux sont faits, fixés par des cales et liteaux cloués sur les bois existants (le poids reste bien sur supporté par le palan et le cric)
- le sol existant est aménagé en très légère pente pour dégager une éventuelle condensation sur le film imperméable
- on pose le film par tronçons repliées, entre les cales.
- La semelle de béton de chaux est coulée sous la lisse basse. Pas facile de la laisser prendre "au contact" pour qu'il n'y ait pas de tassement après. Le maçon m'a assuré qu'en la projetant en un coup, en la tapotant le mois possible, c'était bon. Il a aussi procédé par coffrage par endroit.
- Une fois la prise faite, on enlève les cales sous la lisse basse, on déplie le film, on re-coule un béton de chaux.
La légitimité du film imperméable est à voir, c'est moi qui ai eu un peu peur des termites, malgré l’ancienneté du chêne et l’absence de réelle humidité du sol à ce jour.
Il n'y a pas eu d'ancrage du linteau dans les murs existants (les deux murs en contacts sont perpendiculaires au linteau). Je ne suis pas très rassurée, mais le maçon soutient que la maçonnerie de pierre et chaux qu'il a bâti entre les poteaux et les murs existants, qui enserre légèrement les poteaux, suffit à assurer la stabilité de l'ensemble.