Re-bonsoir !
Il y a chaux hydraulique et chaux hydraulique, je pense que ça vient de là :
- la chaux hydraulique artificielle est un ciment pauvre et à ce titre effectivement est à proscrire dans le bâti ancien ;
- la chaux hydraulique naturelle laisse tout à fait respirer le mur, sa structure microscopique doit différer de celle de la chaux aérienne, mais de toutes façons, elle laisse s'évaporer la vapeur d'eau.
La chaux hydraulique est utile en effet dans les parties où le gaz carbonique circule mal ou très peu : dalles, sous-bassements, la prise se faisant (en partie seulement) par l'eau. Elle contribue à l'assainissement en consommant un peu plus d'eau pour sa prise.
Maintenant, pour les sous-bassements, il pouvait être judicieux de mettre en oeuvre une chaux hydraulique naturelle (ou artificielle ?) mais je n'en suis pas absolument certain. Dans les maisons anciennes, cela ne se pratiquait pas, tout était maçonné à l'argile, très rarement avec de la chaux ! Votre maçon, il pratiquait à quelle époque ? et à son époque, je suppose que l'usage des chaux naturelles était pour ainsi dire perdu... restait la chaux artificielle...
En Ariège, on a construit 2 cabanes de bergers en pierres, sable extrait sur place et chaux vive agricole, mais on a intercalé une barrière de capillarité (feuille de goudron), vous pouvez découvrir cela sur le site Tiez-Breiz.
Gérard.