Bonjour à tous les trois,
Merci pour vos réponses !
Arpèges, voici ce que j’ai compris de l’intérêt du gobetis (NHL 3,5 en dosage 2 pour 1), dans le cas de cette configuration de mur, enterré et très humide : permettre au mur de réguler l’humidité dont il sera toujours porteur, tout en préservant sa solidité sur la durée. Sur la photo jointe, on voit clairement les méfaits du temps et de l’eau sur cette maçonnerie : présence de fougères et joints très creusés. Il faut dire qu’au moment où j’ai pris le chantier, l’humidité arrivait également du toit ! En réalisant ce gobetis, j’ai eu le sentiment de bloquer le processus de dégradation de la maçonnerie, et ce du seul côté où il est possible d’intervenir : le gobetis liquide est venu se loger profondément dans les joints très creux (il a parfois fallu deux couches), ce qui m’a permis de les regarnir tout en bloquant les éléments de maçonnerie qui commençaient à bouger.
Ah oui, autre intérêt du gobetis, que j’ai compris dans le cadre d’autres discussions : permettre de créer l’étanchéité à l’air sans recourir à une membrane plastique et préserver la maçonnerie et l’isolation des dégradations des insectes et autres petits rongeurs. Est-ce que tu confirmes ces usages ?
Merci
Matt pour ton retour d’expérience. Comme toi je fais réaliser une dalle respirante (en billes d’argile). Pour ce qui est de l’effet tampon de l’ancien garage, je suis plutôt confiante dans la mesure où il s’agira à (court) terme d’un local professionnel.
Merci enfin
berlo pour tes conseils. J’ai comme toi le sentiment que le gobetis avant le chaux-chanvre, c’est avant tout du temps (et de l’argent) perdu. Ce gobetis m’aura toutefois procuré le plaisir d’un mur propre et lumineux, au milieu d’un chantier encore très chaotique au niveau visuel. Quand on passe du temps sur le lieu, ce type de bienfait compte beaucoup !
Merci également pour le schéma global, qui semble répondre à une de mes questions à venir, concernant les étapes de réalisation. Confirmes-tu ceci : l’isolation chaux-chanvre se fait avant la dalle, directement sur le hérisson. Entre les deux (hérisson et chaux-chanvre), on intercale toutefois une couche isolante (type polyane ?) pour éviter les remontées d’humidité. C’est bien ça ?