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Messages - palou89

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Réhabilitation / Re : Humidité mur partiellement enterré
« le: 21 novembre 2021 à 16:33:40 »
Bonjour
j'ai eu le même problème que vous mais avec un mur enterré de 1.8m environ. Tout était très humide.
j'ai commencé à enlever les doublages intérieurs, l'espèce de feutre bitumé qui s'était replié en accordéon dans l'espace entre le mur et le doublage, le ciment de la dalle du sol jusqu'à la terre battue. Ensuite j'ai refait un sol drainé sur 30 cm de granulats de verre expansé, suivi d'une dalle de chaux, puis un plancher chauffant. Coté mur enterré, j'ai fixé un drain mural que je pense avoir "inventé" car introuvable sur le web. l'idée est de drainer un mur comme on draine un sol. J'ai pris de la gaine de 40mm électrique rouge que j'ai multi perforé sur 4 génératrice sur toute sa longueur (sacré boulot!). j'ai fixé cette gaine sur le mur brut, et il est connecté en partie basse sur le drain du sol et la sortie se fait en haut du mur à l'extérieur. Du coup il y a une petite circulation d'air dans ce drain. L'ensemble a été noyé dans un enduit correcteur thermique (sans isolant biosourcé pour éviter les moisissures): chaux + sable+ vermiculite+billes d'argile + granulats de fermacell sur 50 à 55 mm environ. Par dessus 20mm d'enduit de terre et un enduit décoratif de terre pour finir.
Plus aucune trace d'humidité sur le mur, sauf sur un endroit où il n'y a pas de drain mural....
Du boulot, mais c'est efficace!
Bon courage

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Bonjour à tous,

juste une petite remarque pour Arpeges: effectivement un enduit de chaux tient mal sur du bois, sauf..... sauf si on ajoute au mortier, ou au badigeon un peu de colle de peau de lapin (pour l'intérieur simplement car l'eau dissout la colle). pour l'extérieur il faut ajouter un peu de résine vinylique.
et ensuite on peut accrocher des enduits sur du bois. je l'ai fait depuis plusieurs années pour cacher des vilains linteaux au dessus de fenêtres, avec une couche de 3 à 5 mm d'enduit fin (CL90+sablon + pigments). et rien n'a bougé depuis!

sinon pour les enduits de terre, il existe de super enduits fins de terre tamisée, très aisé à faire (beaucoup plus facile qu'un enduit décoratif à la chaux) type Argilus ou autres...

enfin, un treillis polypropylène ou équivalent, à maille 10x10 pour un enduit de terre sur 20mm d'épaisseur est parfait: facile à poser et aucune fissuration, mais il est vrai avec une terre-sable bien dosée à 30% d'argile (celle de mon sous-sol était à 50% et fissurait systématiquement pour tous les essais).
Bonne continuation

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Réhabilitation / Re : Sablage de poutres
« le: 24 mai 2017 à 17:28:20 »
Pour finir, je respecte aussi votre choix de ne pas retrouver "l'aspect tout neuf des bois". Les bois vieillissent, les tanins donnent une couleur particulière et la retrouver me semble joli. En tout cas plus joli qu'un plafond vermoulu lasuré ou peint en marron foncé.
Je vous dirais simplement que les maisons anciennes n'ont toujours pas été anciennes, et que à l'époque de leur construction, les bois étaient "neufs".
En tant qu'adhérent à Maisons Paysannes de France depuis une bonne quinzaine d'années, je n'ai jamais entendu de "consigne" de restauration déconseillant de ne pas nettoyer et remettre au propre les vieux solivages. il est clair qu'une peinture à la colle de peau , donc très ancienne, peut se nettoyer par lavage et rinçage à l'eau, par contre une peinture au plomb ou à l'huile de lin des années 50 et 60's est in-nettoyable en dehors du sablage.
En tout cas on peut tout à fait respecter une démarche de restauration correcte d'un vieux bâtiment, en utilisant des moyens modernes et efficaces comme le sablage, et le rendu esthétique est tout à fait respectable, contrairement à l'usage du ciment, ou de menuiseries en PVC ou Aluminium et autres horreurs.
Une cathédrale du XIIème dont les façades ont été bien nettoyées (y compris par sablage) est plus agréable à regarder que lorsqu'elle était toute noirâtre de crasse, de lichens, ... ce qui est mis en oeuvre par les ABF et assimilés! je pense que dans ce cas, la démarche de ce forum ne conduirait pas à laisser la cathédrale en l'état.
Il en est de même pour les boiseries intérieures, à mon sens!
Bien cordialement


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Réhabilitation / Re : Sablage de poutres
« le: 24 mai 2017 à 17:27:41 »
Bonjour Belledecadix

Vous parlez comme un livre dans votre dernier post, et la démarche scientifique dont vous faites état mériterait une petite explication: objectif de l'étude (je pense sur le chaulage des poutres), méthode de travail utilisée, zone étudiée, nombre de cas considérés, et résultats. Cela m'intéresserait.
Enfin, en dehors de l'étude scientifique, vous n'avez certainement pas dû nettoyer beaucoup de poutres ou de solives anciennes pour parler ainsi:
- lorsque le bois a été coupé avec l'aubier, et que sur plusieurs cm cet aubier est entièrement vermoulu! il faut l'enlever car c'est une horreur totale. ce n'est pas parce que c'est vieux que tout est beau! dans ce cas essayez de gratter avec une brosse métallique et même avec une meuleuse équipée d'une brosse... les bras en l'air sur un escabeau, au bout de 15 mn vous ne voyez pas le résultat du nettoyage...
- lorsque le bois a été peint, et même dans certains cas l'aubier vermoulu a été rebouché avec du plâtre, et peint par dessus en marron foncé, c'est esthétiquement très discutable. je vous mets au défi de trouver une image dans un catalogue de déco où un vieux plafond a ses solives et poutres peintes en marron foncé (et parfois alternées blanc et marron...).  là aussi avec vos outils et les bras en l'air au bout d'un quart d'heure vous abandonnez au vu de la nullité du résultat obtenu!
- enfin, si vous dites "pas touche aux belles traces de peinture" car exceptionnelles, c'est votre affaire et je la respecte entièrement. Par contre les vieilles maisons qui n'ont pas été "retouchées" depuis plus d'un siècle sont, à mon sens plus que rares. Elles ont toutes plus ou moins été "entretenues" et parfois les bois ont été peints dans les années 50's voire même après. Dans les années 80, la mode a été de lasurer foncé ces bois. Et là que faites vous? est-ce à votre sens "exceptionnel"? je pense plutôt que ces traces doivent être enlevées et nettoyées. Seul le sablage, ou l'aérogommage permettent de retrouver un semblant de propreté.

(suite dans le prochain message)

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Réhabilitation / Re : Sablage de poutres
« le: 22 mai 2017 à 21:18:08 »
Bonjour benetvio

Eh oui, parfois, il faut sabler les poutres pour les décaper, même si on veut les repeindre ensuite. mais je dirai à belledecadix, que dans une vieille étable ou écurie, les poutres n'étaient pas chaulées et même peintes. tout dépend de l'endroit et des anciens proprios.
En tout cas, le sablage est la seule solution pour remettre correct de vieilles poutres.
Soit tu le fais, soit tu le fais faire.
De mon coté j'ai fait les deux:
-1ère fois en louant compresseur de chantier chez kiloutou, et sableuse pro (mais j'avais aussi les murs en grès à nettoyer dans une écurie car les vaches avaient drôlement noircies les pierres).
-2ème fois, idem chez Loxam mais uniquement pour les plafonds peints d'une couleur horrible, et des poutres dont l'aubier était très vermoulu. Sable = rugos 2000 je crois
-3ème fois: je l'ai fait faire!.... car ras le bol

En réalité, c'est une opération très pénible car il se dégage une telle poussière qu'on ne voit plus rien, même si tout est ouvert. Et il faut changer la vitre du masque car elle se dépolit très vite.  En plus, je m'étais échafaudé sur des trétaux, mais le risque de chute est fort car on ne voit rien....
Enfin, il faut enlever tous les ouvrants des menuiseries car le sable projeté va loin et impacte les carreaux, même protégés par du polyane.

bref, c'est mieux de faire cette opération par un pro, et c'est guère plus cher. Louer un compresseur nécessite de se le faire livrer si tu n'as pas un camion approprié. Ensuite il faut acheter du sable et tu fais en sorte d'avoir du rab (pour ne pas être en panne avec tout l'attirail), et ensuite tu dois le refourguer sur le boncoin...

En une journée, le gars m'a sablé tout un plafond sur 80 m2, avec 3 grosses poutres de 5.5m, et des solives toutes les 30 cm.
Bon courage

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Bonjour,

J'ai fait qq chose d'équivalent et tout fonctionne bien.
Mon premier plancher, il y a plus de 12 ans a été le suivant (je n'en suis pas très fier car utilisant les techniques des années 2000 et je n'étais pas encore bien engagé dans l autoconstruction écolo): couche de polystyrène filmé à plots, tubes finimétal en Poly éthylène BAO, couche d'enrobage en béton de ciment (eh oui... j'avais prévenu...) sur 4 cm, renforcé avec grillage fin de carreleur, et ensuite tomettes de récup posées sur 4 à 5 cm de mortier maigre (1 vol de NHL3.5 pour 7 vol de sable 0/4), joints faits à la barbotine de chaux. Utilisation depuis cette date avec une PAC basse température, qui lorsqu'il fait bien froid alimente à 42 °C le plancher. Aucun problème de fonctionnement malgré une inertie un peu plus forte, mais pas gênant si on le sait.
En quelques endroits, il y a eu légère fissuration sur des joints le long de certains murs liée certainement aux effets de dilatation, mais sans aucune conséquence. pour autant j'avais bien posé les bandes périphériques en mousse de 8mm.

Le second est encore en cours et je fais de la manière suivante: hérisson et dalle de chaux-pouzzolane, ensuite isolation avec 4cm de liège expansé, agrafage des tubes de type multicouche (Qtec de KME-tréfimétaux constitué d'une couche interne de cuivre et externe en polyéthylène), tubes enrobés ensuite dans un mortier de NHL3.5 (3/4 sac pour 100 litres de sable 0/4 + un peu de teepol pour faciliter l'enrobage, en incorporant un treillis de carreleur en fibre de verre de maille 10x10. on laisse sécher un bon mois et ensuite pose des tomettes (ou des dalles de pierre) sur chape maigre (1 vol de chaux pour 7 vol de sable) d'épaisseur 4 cm.
Je ne suis pas encore en mesure de raccorder une PAC, mais je pense que ça doit fonctionner sans pb.

Bien évidemment il n'y a aucun DTU, mais peu importe. En cas de pb je ne me prendrai qu'à moi mais je reste optimiste. Le DTU sert aux artisans pour la décénale, mais en autoconstruction, on fait ce qu'on veut. Il faut surtout rester pragmatique, logique et réfléchi.

en tout cas un plancher chauffant sur un sol de vieilles tomettes,c'est génial et je n'ai rien vu d'aussi confortable et agréable aussi bien à la vue qu'au confort.
nota pour ceux qui poseraient des questions sur les tubes Qtec: une couche de cuivre interne permet par l'aspect antibactérien du cuivre de n'avoir aucune boue d'origine bactérienne. Donc jamais d'opération de désembouage. En plus ces tubes se cintrent super facilement avec un ressort de cintrage et on arrive à faire des demi-tours de diamètre 10 cm sans croquer ou déformer le tube. En plus aucun effet ressort. On peut aussi faire des murs chauffants sans pb.

Cordialement

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Bonjour  Antho

Tu n'as pas besoin d'une projeteuse sauf si tu as des surfaces à couvrir immenses. En plus si tes moyens ne sont pas illimités, tu peux justement le faire "jeté truelle", ça ne coute rien et c'est assez rapide.
Pour te donner une idée, j'ai couvert environ 25 m2 sur une épaisseur de 8cm en 2 bonnes journée à deux (entre 10 et 12h de boulot par jour). Et il n'y avait personne pour faire tourner la bétonnière. ll y avait en plus 3 fenêtres et une porte avec les tableaux à faire.
Voilà mon expérience!
Bon courage

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Bonjour Arpèges
désolé pour le retard mais j'étais absent...
oui il s'agit de ce type de fibres achetées non pas chez Chausson matériaux, mais chez un équivalent.
Et merci pour l'article il est bien instructif!
Bonne journée

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Bonjour à tous,

Concernant la compressibilité des granulats de verre expansé misapor (ou technopor qui doit être équivalent), j'en ai épandu sur 30 cm pour mon hérisson et la compression avec une plaque vibrante a réduit d'environ 3 à 4 cm, soit environ 10%. Mais il faut signaler que la plaque vibrante a tendance à soulever ce qui a été tassé dans les virages.... donc on n'arrive pas à faire une surface hyper plane! ce n'est pas comme la terre ou le sable! faut le savoir. d'où l'intérêt d'en mettre une épaisseur significative.
Pour "l'armature" d'une dalle de chaux, j'ai utilisé des fibres polypropylène standard qu'on trouve chez tous les marchands de matériaux (sac de 1 kg pour un prix de 15.34 € TTC en septembre dernier). Avec un sac de 1 kg (on en met 2 bonnes poignées dans une bétonnière de 100l), on peut faire 6 à 7 bétonnières environ.

Enfin, tu peux décaisser encore plus sans risque si tu laisses une bande de 40 cm le long des murs non décaissée. Pour ma part j'ai décaissé de 50 cm sur toute la surface sauf ces 40 cm le long des murs (qui n'ont aucune fondation et qui reposent sur une terre argileuse + craie et quelques silex), et rien n'a bougé (fort heureusement). mais j'ai fait le hérisson et la dalle dans le mois qui a suivi.
A+


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Bonjour Antoureau

Concernant ton projet, j'aurai quelques commentaires à faire:
Tout d'abord je pense que 10cm de hérisson est vraiment faible, surtout si tu le compactes avec une plaque vibrante. celà va se réduire à 8cm environ. de plus il n'est pas aisé de respecter une planéité parfaite et en certains endroits il y aura des épaisseurs plus faibles. Une vingtaine de cm serait à mon avis mieux.
Ensuite la différence entre une dalle et une chape: la dalle assure la structure indéformable du sol, qui ne doit pas s'affaisser. Pour ce faire il faut une épaisseur minimum d'une dizaine de cm et il faut l'armer (treillis métallique ou fibres dans le cas d'une dalle de chaux). La chape n'assure pas de tenue structurale et peut faire seulement quelques cm d'épaisseur. Elle ne sert que pour sceller le revetement.

Donc, si comme je comprends tu fais une chape maigre de 7cm sur un hérisson, tu auras surement des déformations et ton revetement va fissurer.... donc pas terrible.
Il te faut donc faire d'abord une dalle, et ensuite poser les tomettes.
Concernant la pose collée à la barbotine, je ne trouve pas ça très bien car d'une part ça sera difficile vu que les tomettes ont toutes des épaisseurs variables, et ensuite il faut penser aux successeurs qui auront du mal à les décoller pour le réemploi. Si tu réutilises des tomettes anciennes, c'est bien parce qu'elles ont été scellées sur une chape maigre de chaux, et non collées. C'est typiquement ce qu'on appelle "le développement durable"....
Donc selon mon point de vue, si tu veux faire bien, d'abord une dalle et ensuite sceller les tomettes sur une chape maigre (1 volume de chaux pour 7 volumes de sable) de 3 cm environ. Tu pourras régler très facilement la planéité de surface en les enfonçant avec une batte de bois et un maillet.
Conclusion: 10 cm + 3 + 2 cm de tomettes = 15 cm au dessus du hérisson et non pas 10. Il faut encore décaisser un peu!...
Courage
Pascal

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Réhabilitation / Re : Réhabilitation maison 74
« le: 21 décembre 2016 à 18:14:43 »
Bonjour Ron

j'ai posé du fermacell depuis longtemps et il n'y a pas mieux que ce matériaux: facile à poser, très costaud car il ne s'effrite pas comme le placo, très intéressant comme isolant acoustique et on peut planter des clous si on souhaite. Oui c'est plus cher, mais je pense que c'est un bon matériaux pour une bonne restauration durable. En plus les plaques de 1.5m x 1m sont bien plus facilement manipulables que le placo.

concernant les granulats de verre expansé, j'en ai manipulé  24 m3 cet été et il faut prendre une pelle à neige. Comme ce n'est pas lourd, avec une pelle classique, ils glissent et tombent et le plus dur est de manipuler la pelle.... ce qui est un comble. par contre la pelle à neige est relevée sur les cotés et ça va à une vitesse folle!
je trouve qu'il est inutile de mettre ces granulats contre un mur enterré car il n'y a que très peu de pertes thermiques (le sol a toujours une température d'au moins 10° au plus froid). Un enduit correcteur thermique coté intérieur suffit largement.

Coté dalle de chaux, la perlite est assez chère. J'ai fait une dalle de chaux (NHL3.5 de St Astier) avec 1 sac de 35kg pour environ 100l de charge ( sable+gravillon pour 50l et pouzzolanne 4-15 pour 50l). Tu ajoutes 2 poignées de fibres polypropylène et après un séchage de quelques semaines, tu peux faire la suite (tu peux marcher dessus le lendemain quand même). Pour la pouzzolanne, c'est environ 90 € le big bag de 1000 l. le plus dur est d'en trouver et ça dépend des régions.

Concernant le lambris, c'est une affaire de gouts. moi je n'aime pas trop car on en a tellement vu .... que ça lasse... mais du fermacell peint et c'est plié. Normalement le fermacell est perspirant.
Bonne continuation

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Merci Berlo de tes conseils

je vais faire comme tu le préconise: chape d'enrobage de 5 à 6 cm sable + chaux et ensuite pose scellé au mortier maigre du revêtement. Normalement ça passe en terme de hauteur car j'avais prévu un peu large par rapport au sol fini.
Bonne continuation et joyeux noêl
Palou

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Bonjour à tous,
Je ne suis pas breton mais j’apprécie beaucoup le site Tiez-Breiz, vraiment très intéressant (et comme adhérent MPF j’arrive à juger…). Comme il y a plein de spécialistes et amateurs éclairés chez vous j’aurai une question particulière à poser, et si quelqu’un a une réponse et/ou une expérience en ce domaine, je serai très content.
Voilà la situation : je rénove une ancienne ferme dans l’Yonne (ce n’est pas la Bretagne, mais les paysages ruraux sont également jolis) dont le rez de chaussée est semi-enterré sur la face nord (suivant le sens de la longueur du bâtiment). Le terrain est assez argileux, et ce rez-de chaussée présente une certaine humidité surtout au sol et au voisinage du mur semi-enterré. Ce n’est pas encore catastrophique, mais pour des raisons « sanitaires » et de futur chauffage, et pendant qu’il est encore temps, je souhaite résoudre cette humidité.
Ce que j’ai fait : l’ensemble des sols du rdc a été décaissé sur 50 cm de profondeur, sauf les 40 cm le long des murs pour éviter tout risque d’effondrement car il n’y a pas de fondations. J’ai installé un drain par pièce de 100mm ouvert d’un coté sur la face jardin au sud et ouvert à l’autre extrémité(sur la face nord au dessus du mur enterré pour essayer de faire un effet de « cheminée). J’ai réalisé un hérisson de 30 cm recouvert d’un géotextile (j’ai employé des granulats de verre expansé Technopor plutôt que des galets, car nous n’en avons pas et ensuite pour 25 m3 la manutention est plus facile malgré le prix plus élevé (100€/m3 livré en big bag). Ensuite, j’ai coulé une dalle de chaux sur environ 10 à 12 cm : NHL3.5 + sable + gravillons + pouzzolane 2-15.
Voilà l’état actuel. La suite des travaux des sols sera certainement la suivante : pose d’un plancher chauffant sur dalles de liège et ensuite pose suivant les pièces soit de tomettes récupérées soit alors de dalles de bourgogne en pierre, posées en opus romain. Le tout devant être posé scellé avec un mortier maigre de chaux.
J’ai donc deux questions :
1-   Est-ce que quelqu’un a déjà posé scellé au mortier maigre des tomettes ou des dalles de pierre en enrobant en même temps les tubes du plancher chauffant ?

2-   S’il est déconseillé de faire ainsi, et qu’il vaut mieux faire une dalle d’enrobage des tubes séparée du mortier maigre de scellement du revêtement, est-ce que quelqu’un a une expérience avec un béton de chaux (NHL + sable + gravillons de10mm) plutôt qu’un béton traditionnel de ciment ? (la seule expérience que j’ai est d’avoir fait une dalle d’enrobage au béton de ciment des tubes et ensuite tomettes scellées à l’ancienne. Cela marche très bien mais la dalle d’enrobage des tubes a du ciment…).
Voilà donc mes problèmes à régler…. Si quelqu’un a une telle expérience, je serai bien sûr preneur.
merci par avance
Bien cordialement à tous

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