Pour le laver soi même, il faut effectivement du temps et la pêche ! A presque 2 tonnes le mètre cube, le prendre dehors pour le mettre dedans à la main est déjà horrible pour le corps (mains, poignées, dos...), donc je n'imagine pas une seconde le mettre à tremper, puis transvaser etc. Je parle même pas de le mettre en bétonnière !?
J'ai une question de simple bon sens à vous poser alors.
Sur quels travaux - études- expériences s'appuie cette idée que les pierres d'un hérisson doivent être lavées (genre récurées -vernies - sou neuf) ?
Et une observation. Une pierre de mur elle doit être propre. La raison en est simple ; le mortier de pose s’accommode assez mal - il faut le dire - d'une gangue de boues (assez rare toutefois) sur la pierre que l'on cale dans la maçonnerie. Pour une raison objective et vérifiée ; le mortier doit accrocher sur la pierre - donc assez propre.
Vous l'avez fait vous savez ce que c'est, on s'arrange.
Du hérisson lui, je n'attends pas toutes ces qualités. Il n'assure lui ni reprise d’efforts verticaux, latéraux, tangentiels, pas de spécifications particulières quant à sa pente, son fruit, sa régularité. J'attends juste de lui que sur 20 ou 30 cm il assure une rupture de capillarité. Qu'est ce que ça change qu'il soit poussiéreux ou pas ?
Qu'est ce que ça change qu'il soit arrondi ou anguleux ? Qu'ils fassent trois ou sept centimètres (les cailloux) ?
La première carrière de granulats roulés à portée de chez moi elle est dans le "Sidobre" (granite, gneiss et quartzite à volonté, lavés ? j'en sais rien) . A 150 km et 3 heures de route (ce n'est pas plat par ici). Par contre il n'est pas possible de livrer sur le chantier, donc il faut louer un chargeur, s'équiper d'une remorque, monter le tout etc.
Est-il possible de comprendre qu'il faut s'adapter ?
Ou alors que non, "Prenez du lavé" est un axiome et que l'on en rediscutera plus ?
Et si il n'y a pas de "Lavé"... bin je sais pas, déménagez sans doute ?
;-)