Ah ah ah "moi qui ai de l'expérience" ;-)))
Disons que j'ai essayé un peu tout (et n'importe quoi)
- La poche à douille, pour les joints de faibles épaisseur et mortier faible granulométrie, c'est moins facile que prévu et pas plus rapide.
- Le pistolet manuel (comme pour les cartouches de joints), pas adapté.
- Le compresseur avec un sablon modifié, beaucoup d'ennuis pour pas grand chose.
- A la main (avec un gant), typique du débutant, pas plus rapide et pas moins pénible, les gants étanches (il faut) transforment la main en masse blanche gelatineuse.
- Au jeté à la truelle sur les joints verticaux, trop salissant.
Donc je suis arrivé au classique remplissage à la truelle fine (dépend largeur de joint) avec pour les joints horizontaux une truelle large pour présenter le mortier et la fine pour pousser et pour les verticaux (les plus longs) je présente mon mortier avec "une spatule d'angle intérieur" très pratique.
Cette opération de remplissage (bourrage) est sommaire, rapide et grossière.
Lorsque toute la brouette y est passée (50 - 75 kg) alors soit à l'éponge mais plus souvent au chiffon ou même à la balayette à poils souples (et les doigts) je remplis correctement les joints.
Après un certain temps... je repasse l'éponge plus mouillée pour nettoyer les pierres.
L'acide (il ne faudrait pas) ce n'est que le lendemain.
La brosse métallique pas trop, elle laisse des traces et mes joints sont "tendres" pendant qq semaines.
Une erreur "paradoxale" faite au début a consister à arroser les joints de nombreuses fois (sur deux ou trois jours) en pluie fine jusqu'a obtenir un effet lavé.
Sauf que trois moins plus tard, une fine pellicule s'est craquelée et détachée.
Laissant apparaître la matrice du joint et ses granulats beaucoup mieux qu'a l'éponge, l'acide ou la brosse (mais comment reproduire ce phénomène de vieillissement accéléré ?) On remarque sur la photo toutes les alvéoles laissées par les granulats qui se décrochent de l'enduit, on dirait qu'il a un siècle.